Voilà plusieurs semaines que les experts du GIEC ont publié, pour l’ONU, leur dernier rapport sur le réchauffement climatique. Est il trop tard pour publier une tribune parue dans le journal Le Monde par Michel Lepesant, philosophe, membre de la Maison commune de la décroissance, auteur de « Politique(s) de la décroissance » (Utopia, 2013)...? Car la lutte du réchauffement pose le problème d’une décroissance...
" Le verdict du rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (...)
Randonnées littorales sauvages dans le domaine du Conservatoire du Littoral, et autres domaines préservés de l’extrême sud...
« Nous ne reconnaissons plus notre pays ; la nature y est défigurée.
Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans, la moitié des papillons en vingt ans ; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards. Les grenouilles et les sauterelles sont comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares.
Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive.
Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde ! »
Appel de Charlie Hebdo (septembre 2018).
La Corse dans son immense majorité échappe, avec bonheur, à cette évolution, mais...
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27 septembre 2021 -
En trente ans, les populations d’oiseaux ...
6 juin 2021En trente ans, les populations d’oiseaux des milieux agricoles ont chuté de 29,5 %, et celles des oiseaux vivant en milieu urbain ont diminué de 27,6 %. Le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ont, lundi 31 mai, dressé le bilan de trente ans de suivi des oiseaux communs en France. Un programme lancé en 1989 et dont le protocole a été révisé il y a vingt ans, en 2001.
Le Monde, dans son édition du 31 (...) -
« A terra un’hè à vende » : la terre corse n’est pas à vendre.
1er juin 2021« A terra un’hè à vende » : la terre corse n’est pas à vendre, tel débute un article du journal Le Monde, publié le 24 avril, et qui poursuit : "L’occupation éphémère du chantier d’un immeuble cossu, au centre-ville, les pieds dans l’eau, par une poignée de jeunes militants nationalistes, à San-Martino-di-Lota (Haute-Corse), aux portes de Bastia, ne s’est pas réduite au seul slogan d’une large banderole destinée à la presse’"
Pour faire suite à l’article sur le tout tourisme, nous reprenons cet article de (...) -
On avait coutume ...
21 mai 2021On avait coutume de dire que le feu couve sous la cendre, mais là, de nos jours, il couve sous la glace...
Il était en effet d’usage et observé que le froid glacial de l’hiver mettait un terme aux incendies de forêt dans la région arctique.
Mais la revue Nature révèle que ce n’est plus le cas... Les scientifiques ont en effet observé que les feux qui se déclarent durant l’été couvent de nos jours tout l’hiver, sous la neige, et cela en dépit des températures glaciales.
Ces incendies souterrains, s’ils (...) -
Des sources et des failles
20 mai 2021Quand une terre est en déprise rurale, elle est "sale" : la végétation a pris le dessus même si des troupeaux y sont gardés, aussi il devient difficile de voir où passent d’éventuelles lignes de fractures, d’éventuelles failles, les photos aériennes sont parfois plus parlantes, des soleil rasants mettent en relief des dénivelés parfois très faibles mais s’étendant sur de grandes distances, que quelques bosquets n’arrivent plus à cacher.... elles sont alors, parfois, cartographiées sur les cartes (...)
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La 125 ème lettre de Rando Var
17 mai 2021Le Conservatoire du Littoral a ouvert en juillet 2017, dans l’extrême sud de la Corse, un gite pour randonneurs, dans les bâtiments du phare de Senetosa. Voilà l’occasion de revisiter le phare... et relire ce que nous vous disions le 7 avril 2016...
" Deux dortoirs de 8 lits chacun, quatre chambres de 2 lits, douches, sanitaires, cuisine équipée, coin repos, lecture, et la mer qui bat aux pieds du gîte... Entre Campomoro au nord et Tizzano au sud, c’est un refuge qui était désiré... 15 € en (...) -
On doit au botaniste Charles Flahault, à...
14 mai 2021On doit au botaniste Charles Flahault, à partir de l’implantation de l’olivier, la délimitation de la zone méditerranéenne. D’autres plantes auraient pu servir de jalons, comme la camphorée, mais l’olivier profondément ancré dans notre culture, merci Homère, symbolise bien la Méditerranée. Symbole de paix, de longévité mais aussi, hélas, arbre-symbole arraché au Moyen Orient pour marquer une colonisation.
A Porquerolles, Cuers, Lorgues, sur les rives du Verdon comme en Corse, l’olivier accompagne nos (...) -
En 1785 Buffon planta un platane...
13 mai 2021En 1785 Buffon planta un platane à l’entrée du Jardin des plantes, à Paris. 236 années plus tard, jamais taillé, il affiche sa grande forme.
Car le platane, comme beaucoup d’arbres, vit très longtemps. Il est même "potentiellement immortel" : "Un homme est sénescent, c’est-à-dire programmé pour mourir. Pas un platane." Après la chute des feuilles, la vie repart au printemps et l’arbre retrouve son génome juvénile. S’il n’était pas agressé par les maladies ou les humains, le platane vivrait des siècles. L’ (...) -
Le tout tourisme
10 mai 2021Le géographe Rémy Knafou, professeur émérite de géographie, ne croit pas à un recul durable du secteur touristique, mis à l’arrêt par la pandémie de Covid-19, mais dans une tribune publiée dans le journal Le Monde, appelle à le refonder selon de nouvelles formes pour éviter les travers de ces dernières décennies.
" La pandémie causée par le coronavirus constitue une catastrophe sans précédent dans l’histoire du tourisme. On peut d’ores et déjà en tirer trois leçons.
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Les saisons une à une...
9 mai 2021Les saisons une à une basculent, la chaleur du printemps est chaque jour plus sensible. La flore , en premier, l’a ressentie... et la fonte des neiges, sur les sommets, a suivi...
Mais combien de nos étés la pandémie aura foudroyés ?
" Il a plu, cette nuit.
Le chemin a l’odeur de l’herbe mouillée.
Puis, à nouveau, la main de la chaleur
Sur notre épaule, comme
Pour nous dire que le temps ne va rien nous prendre.
Mais là
Où le champ vient buter sur l’amandier,
Vois, un fauve a bondi
D’hier à (...)
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