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On avait coutume ...
vendredi 21 mai 2021
On avait coutume de dire que le feu couve sous la cendre, mais là, de nos jours, il couve sous la glace...
Il était en effet d’usage et observé que le froid glacial de l’hiver mettait un terme aux incendies de forêt dans la région arctique.
Mais la revue Nature révèle que ce n’est plus le cas...
Les scientifiques ont en effet observé que les feux qui se déclarent durant l’été couvent de nos jours tout l’hiver, sous la neige, et cela en dépit des températures glaciales.
Ces incendies souterrains, s’ils ne sont pas nouveaux, couvent et se propagent dans les tourbes riches en matières organiques, sous les matelas d’épines de conifères et sous la couche de neige.
Alors que 2020 a été l’une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées, que l’Arctique se réchauffe à un rythme plus de deux fois supérieur au reste du monde, que la hausse des températures accélère la dessication des couverts végétaux, la fréquence de ces incendies, est liée aux chaleurs estivales et aux incendies afférents.
Alors que le plus gros iceberg du monde, d’une taille équivalente à la moitié de la Corse, s’est détaché de l’Antarctique dans la première quinzaine de mai , on ne peut que constater que ces incendies contribuent au réchauffement de la température de la planète...
Ces incendies invisibles concernent aujourd’hui l’Alaska (Etats-Unis), les Territoires du Nord-Ouest du Canada et la Sibérie.
Mais demain ?
Alors qu’un cyclone frappe l’Inde, que des vents de près de 180 km/h l’accompagnent, faut il rappeler que 55 millions de personnes vivent en exil dans leur propre pays et que près de 41 millions de nouveaux déplacements internes ont, l’an dernier, été enregistrés, dont les trois quarts en raison de catastrophes environnementales (Source Le Monde).
Sommes nous à l’abri de nouvelles catastrophes ?
